La mobilité douce à Arcadie

Mobilité douce à Arcadie
La mobilité douce à Arcadie

Notre 1er bilan carbone effectué en 2021 (oui, on n’était pas les plus en avance sur ce point) nous a fourni une donnée qui nous a surpris : 10% de nos émissions sont liées aux trajets domicile-travail. Pour une entreprise d’une centaine de salariés, c’est beaucoup, c’est même trop ! Problème : nous sommes à environ 10km d’Alès, une petite ville qui n’a que peu développé son offre de transports en communs. D’autant plus que nous sommes dans une zone industrielle, et ce ne sont pas les endroits les mieux desservis… Alors comment une entreprise engagée dans la bio et la RSE peut-elle espérer diminuer ses émissions liées aux trajets pour le travail ? Voici notre témoignage.

Qu’entend-on par mobilité douce à Arcadie ?

La mobilité douce comprend tous les types de transports non motorisés : vélos, marche à pied. Cela était trop réducteur pour nous. En effet, notre vision est que tout pas pour éviter la voiture individuelle est déjà une victoire en soi. C’est pourquoi nous intégrons dans les solutions de mobilité douce le covoiturage ou les transports en commun. Cela évite de stigmatiser celles et ceux qui n’ont pour différentes raisons d’autres choix que de venir en voiture. Nous parlons donc de mobilité durable à Arcadie plus que de mobilité douce.

Comme le montre ce graphique, le plus gros gain est de lâcher la voiture individuelle. Le gain entre vélo électrique et vélo musculaire est moindre en termes d'impact CO2, et il vaut déjà largement mieux que quelqu'un roule en vélo électrique plutôt qu'en voiture individuelle.
Comme le montre ce graphique, le plus gros gain est de lâcher la voiture individuelle. Le gain entre vélo électrique et vélo musculaire est moindre en termes d'impact CO2, et il vaut déjà largement mieux que quelqu'un roule en vélo électrique plutôt qu'en voiture individuelle.
témoignage NIcolas mobilité douce - voiture électrique
Témoignage de Nicolas Bilois, propriétaire d'une voiture électrique.

Qu’avons-nous mis en place pour encourager les bonnes pratiques ?

Depuis 2019, la loi d’orientation des mobilités oblige les employeurs à proposer un forfait mobilité durable plafonné à 400€ par an pour les personnes se déplaçant à vélo ou en covoiturage. A Arcadie, nous proposons des IKV (indemnités kilométriques vélo) jusqu’à 700€ par an. Nous avons donc quasi doublé ce plafond afin d’encourager le plus grand nombre à user du vélo au quotidien. Aujourd’hui, nous comptons une dizaine de cyclistes réguliers, soit 10% de la masse salariale.

témoignage Mégane mobilité douce - vélo électrique
Témoignage de Mégane, propriétaire d'un vélo électrique
Témoignage de Laurence et Carole, pratiquant le covoiturage mobilité douce
Témoignage de Laurence et Carole, pratiquant le covoiturage

Le covoiturage reste le mode de mobilité douce avec le plus de potentiel car plus souple (et moins fatiguant !). Ici, les horaires individualisés permettent à certain·e·s Arcadien·ne·s de modifier leurs horaires de manière à se synchroniser pour les trajets du quotidien.

Cependant, nous sommes conscients que ce n’est qu’un premier pas pour encourager un maximum d’Arcadien·ne·s à adopter une solution de mobilité durable. C’est pourquoi nous avons engagé un projet de fond sur 2023-2024.

Nos 1ers résultats

Au moins 10 000 km à vélo en 2022

D’après les attestations délivrées dans le cadre des indemnités kilométriques vélo, nous avons pu constater que presque 10 000 km ont été parcourus par les personnes bénéficiant de ce dispositif. Avec les quelques cyclistes qui ne déclarent pas leurs kilomètres, on peut au moins arrondir à 10 000 km parcourus en vélo pour les trajets domicile-travail.
Ce qui équivaut à un peu plus de 2T de CO2 économisées par rapport à ces kms parcourus en voiture thermique individuelle. C’est encourageant !
Parmi les cyclistes, on est à peu près à 50% en vélo musculaire et 50% en vélo à assistance électrique.

Covoiturage

Pour l’instant, le co-voiturage ne faisant pas l’objet d’une indemnisation, nous avons du mal à avoir les informations nous permettant d’estimer les économies réalisées actuellement. Un bel axe de progression en perspective.

Comment travaillons-nous pour développer la mobilité douce ?

Un groupe de travail pluri-services

Un groupe de travail rassemblant des Arcadien·ne·s volontaires venant de différents services a été créé cette année. Son intention est de mieux comprendre les besoins, les attentes et les freins des collègues dans l’adoption de solutions de mobilités durables.
En tant que groupe de travail, ils ont pour charge de faire remonter des propositions concrètes au CSE de l’entreprise qui adoptera de nouveaux accords d’entreprise.

La mobilité douce au quotidien ?

L’objectif actuel de ce groupe de travail est de faire en sorte que chaque Arcadien·ne puisse dans un 1er temps tester différentes solutions durables. Et pour celleux qui en utilisent déjà, de renforcer leur pratique dans la mesure du possible.
Plus globalement, l’intention est de mettre en place le contexte le plus encourageant possible pour accélérer le développement de ces alternatives à la voiture individuelle.

Point d’étape à date

Mi-2023, le groupe de travail mobilité douce est parvenu à recueillir les besoins, attentes et freins des Arcadien·ne·s via un sondage. Cela a permis de mettre en évidence que le vélo et le covoiturage sont les modes de transport durables les plus populaires au sein de notre entreprise.
Les prochaines actions auront lieu en octobre :
Une demi-journée pour motiver les collègues : essayer le vélo (musculaire et à assistance électrique), poser des questions sur les trajets en vélo, le covoiturage, etc. Des cyclistes et covoitureurs animeront cet atelier pour partager leur expérience et encourager/encadrer les participants.
Une semaine “challenge mobilité” pour passer à l’action : les Arcadien·ne·s seront invité·e·s à se déplacer de manière la plus durable possible durant 1 semaine !

Nous rajouterons des éléments à cet article au fur et à mesure de notre avancée.