Où
Vaucluse et Drôme (France)
Qui
3 producteurs de lavande et 2 producteur·rices de mélisse
Entreprise L’Herbier du Diois (collecte, tri)
Quoi
Lavande, fleurs mondées
Mélisse (feuilles)
Combien
4 producteurs et 1 productrice bénéficiaires du partenariat Biopartenaire® avec Arcadie
Quand
Labellisé commerce équitable Biopartenaire® depuis 2013 pour la lavande et 2023 pour la mélisse
Produits
Originaire de France et de l’ouest du bassin méditerranéen, la lavande est une plante vivace cultivée partout dans le monde, comme plante ornementale et pour son huile essentielle.
La production de lavande est bien adaptée aux sols drainants des plateaux secs et calcaires et particulièrement aux zones “difficiles” de montagnes sèches. Celle que nous commercialisons est l’espèce Lavandula angustifolia, dite aussi “lavande vraie“. C’est l’espèce qui pousse spontanément dans le sud-est de la France, au-dessus d’une altitude de 600m et jusqu’à 2000m.
La lavande est semée en pépinière et les plants sont mis en place de novembre à mars avant la reprise de la végétation. Les espacements sont de 0,40 m sur le rang et 1,50 à 2 m entre les rangs.
La lavande peut pousser sans irrigation, mais pour l’herboristerie, un désherbage très soigneux et donc très régulier est nécessaire. C’est le principal poste de travail, une culture de lavande restant en place en moyenne 3 années.
La production de lavande est bien adaptée aux sols drainants des plateaux secs et calcaires et particulièrement aux zones “difficiles” de montagnes sèches.
Après la coupe, la fleur est étalée au soleil pour sécher pendant 3-4 jours sur des bâches noires. Elle est ensuite conditionnée en big-bags et stockée à l’abri.
La lavande fleur pour l’herboristerie nécessite plus de travail que la lavande destinée à la production d’huiles essentielles (distillation). Un travail également plus fastidieux (poussière…). Les producteurs ont donc besoin d’un prix d’achat de la lavande-fleur qui soit suffisamment élevé si nous souhaitons maintenir l’orientation de la production en “fleurs“. Dans le cas contraire, les producteurs pourraient en venir à ne destiner leur lavande qu’à la production d’huiles essentielles.
Si la mélisse (nom scientifique : Melissa officinalis) est assez facile à cultiver au jardin, sa culture à plus grande échelle est plus délicate. La plantation a lieu au printemps ou à l’automne. Un important désherbage est nécessaire.
La mélisse n’est pas exempte de maladies et craint notamment la rouille.
La récolte est mécanisée et a lieu entre juin et septembre.
Le séchage est assez difficile.
La mélisse une fois séchée est apportée à L’Herbier du Diois qui effectue une première coupe, un effeuillage et un tri.
Les fleurs de lavande et les feuilles de mélisse sont vendues en sachet vrac sous notre marque L’Herbier.
La mélisse est également présente dans nombre de nos mélanges L’Herbier : Sommeil et Cycle féminin pour nos mélanges bien-être ainsi que Chaï pimenté, Chaï vert, Réglisse-Menthe et Zestes d’agrumes pour notre gamme Les Savoureuses.
Enfin, la lavande est présente dans les mélanges bien-être Détente, Hivernale et Ménopause.
L’Herbier du Diois propose plus de 350 plantes aromatiques et médicinales, épices, thés et huiles essentielles issus exclusivement de l’agriculture biologique. L’entreprise a d’abord été une ferme bâtie en 1979 par deux familles, dans le Diois. Cette ferme « du Touret » devient la première exploitation d’herbes aromatiques biologiques de cette région.
Au fil des ans, ne pouvant fournir suffisamment de matière à ses clients, la ferme du Touret se développe pour devenir L’Herbier du Diois, fournisseur en gros d’une vaste gamme de plantes sèches issues exclusivement de l’agriculture biologique.
Aujourd’hui, Arcadie travaille avec L’Herbier du Diois pour un certain nombre de plantes, dont tilleul, lavande et mélisse en filière équitable Biopartenaire®.
3 producteurs cultivent la lavande pour ce partenariat, dont un 100% spécialisé sur cette culture.
1 producteur et 1 productrice assurent la culture de la mélisse.
La filière est labellisée Biopartenaire® depuis 2013 pour la lavande et depuis 2023 pour la mélisse.
Depuis 2003, les surfaces cultivées en lavande en France se sont réduites de moitié, suite au phénomène appelé dépérissement de la lavande. Celui-ci est lié à des attaques parasitaires (phytoplaste de stolbur) transmises majoritairement par la cicadelle Hyalesthes obsoletus (insecte), auxquelles s’ajoute vraisemblablement le fort déficit hydrique de ces dernières années (évolution climatique). La préservation de cette culture dans des conditions saines et respectueuses de l’environnement est primordiale.
Les traitements chimiques étant inopérants, des solutions agro-écologiques ont été développées pour résoudre ce problème : sélection de variétés résistantes, enherbement des inter-rangs, semis direct, application d’argile, diversification et rotation des cultures…
Les parties prenantes se réunissent chaque année pour échanger sur des prix convenables pour tous, un engagement dans la durée en termes de quantité et de qualité attendue. Les contrats sont établis pour des durées de 3 ans minimum, renouvelables. Suite au dépérissement de la lavande, les prix ont été régulièrement revus à la hausse.
En plus des prix d’achats basés sur les coûts de production, et un engagement sur des volumes pour 3 ans minimum, un fonds de développement correspond à 1% du montant total des achats est versé aux producteurs, qui décident seuls de son utilisation. Il doit servir à financer un projet collectif.
Le contrat Biopartenaire® soutient ces productions en travaillant sur des prix et volumes rémunérateurs
Les fonds de développement ont été utilisés pour :