Epices et tisanes origine France
Productions locales
Nous cherchons à relocaliser au maximum les productions d'épices et de plantes aromatiques et médicinales bio. Nous œuvrons depuis plus de 10 ans pour remettre en place une filière plantes aromatiques et médicinales en Occitanie. Ce travail de longue haleine porte de beaux fruits avec 120 hectares de plantes. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur notre filière d'Occitanie sur notre site.
Nos approvisionnements en 2022
En 2022, 23% de nos volumes proviennent de Madagascar, tandis que les productions françaises constituent 25% des quantités (la majorité des épices ne peuvent pas être cultivées en France, mais nous relocalisons au maximum nos approvisionnements et achetons déjà en France 52% des plantes qu’on peut y cultiver).
Nous accentuons nos efforts pour relocaliser les approvisionnements qui peuvent l'être, tout en prenant en compte les partenariats en cours (nous ne laissons pas tomber des partenaires sans crier gare).
La relocalisation à tout prix : une bonne idée ?
Si nous travaillons chaque jour à relocaliser toutes les matières relocalisables, nous prenons en compte plusieurs critères afin de faire notre choix :
- Prendre soin du partenariat avec nos fournisseurs : nous sommes en partenariat depuis plus de 10 ans avec plus de 30% de nos fournisseurs ; aussi y réfléchissons-nous à plusieurs fois avant de renoncer à un partenariat, même pour des raisons environnementales. Ce ne sera en tous cas jamais une décision abrupte : nous préparons ce genre de transition en bonne intelligence avec les fournisseurs concernés.
- Nos besoins en volume : en tant qu'entreprise, et afin de répondre à vos demandes et à celles de nos clients, nous avons besoin de volumes importants de matières premières. Certains producteurs ne peuvent répondre à cette demande sur des produits spécifiques, notamment pour certaines épices que l'on commence tout juste à cultiver en France : il leur faut encore du temps pour apprivoiser ces cultures.
- e bilan carbone : une sauge issue de la cueillette en Bosnie est-elle plus impactante sur l'environnement qu'une sauge cultivée certes en France, mais avec irrigation et mécanisation ? Ces questions nous poussent à rationnaliser notre relocalisation : dans notre démarche de réduction de notre impact sur l'environnement, nous entamons cette année des analyses de cycle de vie sur les potentielles relocalisations. Ceci nous permet de prendre des décisions qui s'appuient sur des données factuelles plutôt que sur des croyances.
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